Hippolyte Thillard's solo exhibition at Backhaus Projects

Autoscopy

Online exhibition with  Jacques Merle, Eloïse Labarbe-Lafon, Jimena Guajardo and Crystel Pereira

(Mauvais) Rêves

Against deserted planets

Holding the Line - Creative Resistance from Ukraine

Performance realized for Davide Hjort’s exhibition « New shells » at Udstillingsstedet (Copenhagen). The video documents the last path by Marie Antoinette before she was beheaded, from La Conciergerie to Place de la Concorde (38 min) — displayed in an iron theatre inspired by le théâtre du petit Trianon of Versailles made by Davide Hjort di Fabio. 

Pardon Monsieur, I didn't do it on purpose

Huit heures, il est l’heure de replonger dans la vie. Votre main cherche à éteindre le réveil qui, cruel, tente de vous arracher aux bras de Morphée. Vos yeux sont ouverts, mais comment savoir si vous n’étiez pas plus éveillé.e dans vos rêves que dans la réalité ?

Entre le moment du coucher et celui de l’éveil, le temps se détraque. Les nuits sans rêves des un.e.s les sortent du temps et de l’espace ; tandis que les images colorées qui se bousculent sous les paupières des autres semblent s’étirer à l’infini.

Une parenthèse à la vie qui n’est pas sans nous rappeler un autre long sommeil, qui fut pour certain.e.s synonyme de création et projets ; et pour d’autres une période de mélancolie et d’attente, dont ils et elles sortent à peine.

Ce que le jour doit à la nuit présente de jeunes artistes qui nous content leur vision du réveil — physique et métaphorique —, à travers divers médiums. Des magicien.nes du petit matin, qui refusent de laisser la nuit et les rêves brûler à l’aube.

Minuit, la chevauchée d’Hélios se termine, vous vous endormez. Mais cette fois-ci vous entrez dans un rêve lucide.

Ce que le jour doit à la nuit

« Et iels vécurent heureu.x.ses » est la célébration simple et pourtant renversante de l’amour sous toutes ses formes, qu’il soit tourné vers soi-même ou vers les autres. Une ode à nos relations passées, présentes et futures ; celles qui nous marquent et qui font vibrer nos vies, comme celles qui laissent un goût amer ou de temps révolu.

Parfois belles comme dans les films à l’eau de rose, parfois reflétant notre propre solitude, souvent à deux, parfois à trois, le temps d’une nuit ou jusqu’à l’union entourée par la famille. Seul.e ou en communauté. On célèbre l’amour, l’érotisme ; le désir d’un autre corps ou d’aimer un peu plus le sien. Et pour certain.e.s le mariage, cette idée qu’on se fait de « l’amour sacré », « solide à toutes épreuves».

« Et iels vécurent heureu.x.ses » présente de jeunes artistes pour qui l’art est encore indissociable de leur intimité et de leur identité, qu’ils et elles explorent avec sensualité, humour et authenticité. Des œuvres personnelles qui ne semblent appartenir qu’à elleux, mais aussi un peu à nous tou.te.s.

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Louise des Places